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Le doute, un mot, un sens. Une petite chose maligne et sournoise. Ca glisse, ça s'infiltre partout, même dans les petits recoins dont
on ignore l'existence dans notre propre cerveau. On lutte tous contre le doute, il nous tord l'esprit...
Le doute, un mot, un sens. Une petite chose maligne et sournoise. Ca glisse, ça s'infiltre partout, même dans les petits recoins dont
on ignore l'existence dans notre propre cerveau. On lutte tous contre le doute, il nous tord l'esprit...
Et si ce soir je tremble, c'est pas a cause du froid.
Je ne
connais pas de pire dictature que celle de la communication comme on
l'entend aujourd'hui. C'est comme ces putains de magazine qui pullulent
par millier et nous apprennent que le must de la féminité
c'est de ne pas se nourrir et ressembler à un sac d'os ambulant,
que le rouge sera tendance l'été prochain. Ces putains de
torchons dont les couvertures d'hommes singes aux parfaits abdominaux
me rappellent fortement les campagnes de propagande nazie. Mais tout
ça n'est pas grave, on y est habitués. L'intellectuel
d'aujourd'hui dénonce l'impérialisme en bouffant un
cheeseburger et crache sur la merde à la
télévision alors qu'elle trône au milieu de son
salon. La publicité est l'instigatrice d'un marché de
bétail, mais elle permet tant de choses : ACHETER. La
réalité c'est que les icônes qui font les
rêves de la consommation sont les nouveaux "nègres" comme
on disait autrefois. Pauvre bétail, qui par sa bêtise
participe à l'horreur du monde. (Désolé Claudia,
toi et tes soeurs êtes peut-être bonnes, mais vous
n'incarnerez jamais la beauté.) Les agences regardent leurs
dents, leurs cheveux, leur cul, avant de les maquer comme des putes. On
va les chercher dans leur pauvre Russie, Estonie ou autres ruines d'un
autre temps. À quinze ans elles quittent l'école par
appât du dollar et à vingt-trois on les renvoie chez
elles, dopées à la cocaïne, le coeur à genoux
: c'est ça le viol, c'est ça la consommation. Ici on tue
les vieilles. À vingt-cinq ans on les tue. Ordre du
MÉDIA. À mort les vieilles ! On tue les grosses aussi.
Pas la place pour les inactives, pas la place pour les
non-fécondables. Souvenez-vous des publicicités qui
mettaient en scène une jeune femme aux airs innocents, plate car
encore jeune, qui léchait une cuillère de yaourt comme on
lècherait du sperme. Mais qui a parlé de
pédophilie ? Danone ou qui ?
Évitons l'hypocrisie : plus besoin pour les anormaux de se
sentir rejetés. J'entends par anormaux les pauvres gens qui ne
répondent pas aux critères de Venus Land, les gueux qui
n'entrent pas dans notre chère normalité... les
non-superficiels tolérés. Pourquoi les faire souffrir ?
Après tout, la planète ne serait-elle pas plus belle
habitée par des Pamela Anderson ou toute autre tare de notre
mère CONSOMMATION ?
Allez, absorbe jusqu'à gerber la merde qu'on te livre en
direct au dîner ! Tu sais quoi, ta propre mort sera restransmise
en direct chez toi ! Lorsque la fin du monde sonnera on sera tous
devant notre poste de télévision au lieu de regarder les étoiles.
- Damien Saez-
J'ai toujours eu cette impression, de débarquer d'une autre planete, et d'avoir louper un épisode.
Nous sommes des étoiles qui tombons, qui tombons, l'amour dans l'âme, vers la nuit et les rochers d'océan." *_*
Nous ne nous quitterons jms. Il n'y aura de dechirure ni de grande lame qui coupera notre reve. Et puis , ce n'est pas notre reve, c'est notre vie 1000 fois plus belle que toutes les imaginations,
que tout les films qui auraient pu, avec du cinemascope, des pellicules
spéciales et des lumieres essayer de la rendre plus belle. Parce
qu'il y a nos respirations avec des chuchotements la nuit, et le tps
qu'il faut pour a apprendre a deviner. Sur ces murs de notre vie, je t'ecrirai des mots que je ne prononce jms parce qu'ils ne sont pas les memes dits ou ecrits. Il y aura des phrases longues comme des gestes d'amour, qui rouleront sur ta peau et lui donneront des frissons, je te dirai qd j'aurai de la haine pour toi et
que je voudrai te voir enfoui tout o fond d'un volcan, je t'ecrirais ma
rage qd trop de mots a dire seront restés coincés quelque
part derriere ma voix [...]
Je t'aime a vivre
Je t'aime a mourir
Je t'aime pour rire
je t'aime pour craner
Je t'aime pour moi. Pour respirer .
La désillusion au fond de nos nuits, nous n'avions rien a perdre
et pour cela nous sommes devenus et heants et vulnerables. Nous courons
aujourd'hui apres des reves malades, nos nerfs abasourdis . [...]
Es-tu l'aile gauche? es-tu l'aile droite? On est l'oiseau .
Je pense a ta beauté, a celle que je vois et a l'autre que je ne vois pas..
L A M O U R , L A M O U R ...
C'est un voyage a deux .
JE T'AIMERAI.
[ On vit...comme des cons. On mange, on dort,
on baise, on sort. Encore et encore. Chaque jour est l'inconsciente
répétition du précédent: on mange autre
chose, on dort mieux, ou moins bien, on baise quelqu'un d'autre, on
sort ailleurs. Mais c'est pareil, sans but, sans intérêt.
On continue, on se fixe des objectifs factices. Pouvoir. Fric.Gosses.
On se défonce à les réaliser. Soit on ne les
réalise jamais et on est frustrés pour
l'éternité, soit on y parvient et on se rend compte qu'on
s'en fout. Et puis on crève. Et la boucle est bouclée.
Quand on se rend compte de ça, on a singulièrement envie
de boucler la boucle immédiatement, pour ne pas lutter en vain,
pour déjouer la fatalité, pour sortir du piège.
Mais on a peur. De l'inconnu. Du pire. Et puis qu'on le veuille ou non,
on attend toujours quelque chose. Sinon, on presserait sur la
détente, on avalerait la plaquette de médocs, on
appuierait sur la lame de rasoir jusqu'à ce que le sang gicle. ]
I LOVE ROCK AND ROLL
Alors mets une autre pièce dans le juke-box, chéri.
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